Du jeudi 22 au samedi 24 août 2019, 22 documentaires vietnamiens au Festival de Lussas (Ardèche)
Festival de Lussas du 18 au 24 août 2019 – 31e Etats généraux du documentaire, Lussas 07170, Ardèche, http://www.lussasdoc.org/medias/manager/catalogue_2019.pdf
ROUTE DU DOC : VIETNAM
22 documentaires du Vietnam du 22 au 24 août à Lussas
Jeudi 22 août 2019 :
La Clinique du Docteur Thi (Phong mach cua bac si Thi) de NGUYEN MINH KY, 2011, 34’, vostf. Les villageois aiment venir voir le Docteur Thi parce qu’ils ont confiance en lui. La plupart de ses patients ont plus de soixante-dix ans. La guerre est désormais lointaine mais les séquelles sont toujours présentes. « Parler aide à soulager la douleur », dit le Docteur Thi. La caméra ne quitte jamais l’espace de la clinique et filme les patients comme les personnages d’un théâtre antique. Jeudi 22.08, 10 :00, Salle des fêtes.
Memory of the Day de TRUONG CONG TUNG, 2019, 1’, sans dialogues. Un parc, un jeune homme apparaît et avance d’un pas déterminé… Jeudi 22.08, 10:00, Salle des fêtes.
Point de départ de ROBERT KRAMER, 1993, 81’, vostf. En 1969, Robert Kramer se rend au Vietnam du Nord avec un groupe de pacifistes américains et y tourne People’s War. En 1992, il y retourne pour animer un atelier cinématographique à Hanoï. De la réflexion sur le passé, sur les changements de notre planète, des retrouvailles avec l’équipe de 1969 et de nouvelles rencontres avec des Vietnamiens naît ce film. Quel sens donner au passé ? Que se passe-t-il au Sud ? Quelles valeurs trouver face à l’extension planétaire de l’économie de marché ? Pourquoi près de cinquante ans de guerre ininterrompue ? Jeudi 22.08, 14:30, Salle Cinéma – Jeudi 22.08, 23:15, Salle Cinéma.
Pomelo (Buoi) de TRAN PHUONG THAO et SWANN DUBUS, 2018, 70’, vostf. Hanoï, Vietnam. Le quartier de Pomelo doit être rasé pour construire un nouveau périphérique. Plusieurs groupes de travailleurs migrants venant de provinces rurales tentent de gagner leur vie sur les chantiers. Vivant dans des conditions violentes et précaires, ils ne s’apitoient jamais sur leur sort, mais transforment plutôt leur vie en une comédie absurde, sombre et amère. Jeudi 22.08, 10:00, Salle des fêtes – Vendredi 23.08, 17:00, Salle Scam.
The Future Cries Beneath Our Soil (Mua cat vong) de PHAM THU HANG , 2018, 96’, vostf. Dans un paysage irréel de la province de Quang Tri vivent quatre hommes inséparables. Le rythme de leur quotidien est défini par des moments de convivialité dans une maison sans portes où ils viennent tous boire, fumer, jouer de la guitare et chanter des chansons sur l’amour et la révolution passée. Des sentiments de haine se mêlent à la compassion, enflent dans un espace et un temps stagnants. Ils semblent attendre quelque chose d’inconnu. Jeudi 22.08, 14:30, Salle Cinéma – Vendredi 23.08, 17:00, Salle Scam.
Landscape Series no. 1 (Phong canh #1) de NGUYEN TRINH THI, 2013, 5’, sans dialogues. Au début du voyage, de vastes paysages vides nous poussent à nous demander ce que nous cherchons. Un objet mystérieux ? Une scène de crime ? Quelque chose d’horrible ? Les scènes deviennent de plus en plus précises, mais ne débouchent sur aucune réponse concrète – seulement sur la métaphore d’une blessure. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas.
I Died for Beauty de NGUYEN TRINH THI, 2012, 8’, sans dialogues. Dans une usine d’Asie, à l’occasion d’un événement indéfini, des Européens en costume se saluent, se serrent la main discrètement et regardent autour d’eux, dans l’expectative. Des travailleurs asiatiques apportent les dernières touches de peinture et de cire aux surfaces luisantes de ce qui sera bientôt visible dans les salles d’exposition de motos. Les images et la musique sont brusquement ponctuées par l’intrusion de sons d’usine, qui débouchent sur une exclamation visuelle discordante : des vers du poème d’Emily Dickinson se voient exhumés et exposés dans un contexte contemporain mondialisé. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas.
Le Dernier Voyage de Madame Phung (Chuyen di cuoi cùng cùa chi Phung) de NGUYEN THI THAM, 2014, 87’, vostf. Où commence le théâtre, où finit la vie ? L’attachante Madame Phung, la cheffe de troupe, et sa trentaine de chanteurs et magiciens sillonnent le Vietnam, suscitant fascination et hostilité auprès des locaux. Au gré d’entretiens informels, les différents portraits questionnent l’identité sexuelle et la norme sociale, dans une société où les travestis et les homosexuels ne peuvent s’intégrer officiellement. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas – Samedi 24.08, 21:15, Salle Moulinage.
Vendredi 23 août 2019 :
Pomelo (Buoi) de TRAN PHUONG THAO et SWANN DUBUS, 2018, 70’, vostf. Hanoï, Vietnam. Le quartier de Pomelo doit être rasé pour construire un nouveau périphérique. Plusieurs groupes de travailleurs migrants venant de provinces rurales tentent de gagner leur vie sur les chantiers. Vivant dans des conditions violentes et précaires, ils ne s’apitoient jamais sur leur sort, mais transforment plutôt leur vie en une comédie absurde, sombre et amère. Jeudi 22.08, 10:00, Salle des fêtes – Vendredi 23.08, 17:00, Salle Scam.
The Future Cries Beneath Our Soil (Mua cat vong) de PHAM THU HANG, 2018, 96’, vostf. Dans un paysage irréel de la province de Quang Tri vivent quatre hommes inséparables. Le rythme de leur quotidien est défini par des moments de convivialité dans une maison sans portes où ils viennent tous boire, fumer, jouer de la guitare et chanter des chansons sur l’amour et la révolution passée. Des sentiments de haine se mêlent à la compassion, enflent dans un espace et un temps stagnants. Ils semblent attendre quelque chose d’inconnu. Jeudi 22.08, 14:30, Salle Cinéma – Vendredi 23.08, 17:00, Salle Scam.
Landscape Series no. 1 (Phong canh #1) de NGUYEN TRINH THI, 2013, 5’, sans dialogues. Au début du voyage, de vastes paysages vides nous poussent à nous demander ce que nous cherchons. Un objet mystérieux ? Une scène de crime ? Quelque chose d’horrible ? Les scènes deviennent de plus en plus précises, mais ne débouchent sur aucune réponse concrète – seulement sur la métaphore d’une blessure. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas.
I Died for Beauty de NGUYEN TRINH THI, 2012, 8’,sans dialogues. Dans une usine d’Asie, à l’occasion d’un événement indéfini, des Européens en costume se saluent, se serrent la main discrètement et regardent autour d’eux, dans l’expectative. Des travailleurs asiatiques apportent les dernières touches de peinture et de cire aux surfaces luisantes de ce qui sera bientôt visible dans les salles d’exposition de motos. Les images et la musique sont brusquement ponctuées par l’intrusion de sons d’usine, qui débouchent sur une exclamation visuelle discordante : des vers du poème d’Emily Dickinson se voient exhumés et exposés dans un contexte contemporain mondialisé. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas.
Le Dernier Voyage de Madame Phung (Chuyen di cuoi cùng cùa chi Phung) de NGUYEN THI THAM, 2014, 87’, vostf. Où commence le théâtre, où finit la vie ? L’attachante Madame Phung, la cheffe de troupe, et sa trentaine de chanteurs et magiciens sillonnent le Vietnam, suscitant fascination et hostilité auprès des locaux. Au gré d’entretiens informels, les différents portraits questionnent l’identité sexuelle et la norme sociale, dans une société où les travestis et les homosexuels ne peuvent s’intégrer officiellement. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas – Samedi 24.08, 21:15, Salle Moulinage.
How Green The Calabash Garden Was (Vuon bau xanh tuoi) de TRUONG MINH QUY, 2016, 15’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. Buon Ma Thuot, région montagneuse du centre du Vietnam, saison sèche. Tran Xuan Ve, ancien combattant, et sa femme récoltent les fruits de la calebasse dans leur jardin verdoyant. Quelque part dans l’esprit de l’homme sont tapis de lointains souvenirs de scènes de massacres sous les Khmers rouges, dont il a été témoin. Vendredi 23.08, 10:15, Salle Scam – Samedi 24.08, 21:15, Salle Moulinage.
The City of Mirrors (Thanh pho nhung tam guong) de TRUONG MINH QUY, 2016, 14’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. Jouant son propre rôle, ma grand-mère a essayé d’appeler mon défunt grand-père à plusieurs reprises, mais sa ligne téléphonique était toujours occupée. Alors qu’elle prie devant son autel, un matin ensoleillé, elle reçoit un appel de sa part… The City of Mirrors est un hommage à l’existence humble de ma grand-mère. Le film archive son image et le son de sa voix, qui vont bientôt disparaître. Vendredi 23.08, 10:15, Salle Scam.
Grandfather de DONG PHUONG THAO, 2012, 11’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. Les paroles et les gestes préservent les relations et nous devons apprendre à écouter pour pouvoir être ensemble. Ainsi, un fils avec son père remontent dans le passé, vivent dans le présent, et rêvent. Vendredi 23.08, 10:15, Salle Scam.
The Story of Ones (Chuyen moi nha) de PHAM NGOC LAN, 2011, 10’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. The Story of Ones met un visage sur l’invisible et exprime l’esprit d’un lieu. Le film offre un contrepoint personnel aux récits officiels. Comme s’il entrait dans une salle remplie d’histoires, le spectateur pénètre un espace inconnu, guidé uniquement par le son de la radio publique vietnamienne diffusant des émissions consacrées à la vie quotidienne et aux appels d’auditeurs ainsi que des séries radiophoniques. Des scènes de vie quotidienne se superposent au paysage sonore, donnant lieu à des questions et des situations humoristiques. Vendredi 23.08, 10:15, Salle Scam.
La Ruelle de Truong Tien (Xom Truong Tien) de NGUYEN VIET ANH THU, vostf. La réalisatrice retourne dans la ruelle du quartier populaire de Hô-Chi-Minh-Ville où elle a réalisé son premier film trois ans plus tôt. Dans la ruelle, les habitants vivent en marge du développement économique de la mégapole du Sud. Pour ceux qui vivent là, le souci quotidien est l’argent. Ils subsistent, grâce à l’économie parallèle : commerces de rue, petits trafics, usure, emprunts auprès des banquiers des pauvres… Une autre facette de la société vietnamienne. Vendredi 23.08, 10:15, Salle Scam.
À qui appartient la terre ? (Dat thuoc ve ai) de DOAN HONG LÊ, 2009, 54’, vostf. L’État vietnamien décide de moderniser et d’implanter de vastes complexes touristiques sur toute la zone côtière de la région agricole de Quang Nam, obligeant les paysans à quitter leurs terres. Le film relate les réactions des habitants, dont la plupart ont participé à la lutte de libération pour l’indépendance du Vietnam. Vendredi 23.08, 14:45, Salle Scam
Memory of the Blind Elephant de NGUYEN PHUONG LINH, 2016, 14’, sans dialogues. Pendant la saison sèche, l’artiste filme les hauts plateaux du centre du Vietnam, en se concentrant sur des détails de lumière et de texture durant une saison où l’aridité est élevée et les couleurs exacerbées. La région est connue pour son potentiel agricole et a été mobilisée par l’État en tant que zone d’investissement. Cela n’a pas été sans impacts sur le paysage local, l’industrie et les groupes ethniques minoritaires qui y vivent. Vendredi 23.08, 14:45, Salle Scam.
Journey of a Piece of Soil de TRUONG CONG TUNG, 2015, 28’, sans dialogues. Un homme vêtu d’un treillis laboure une parcelle de terre rouge au milieu d’un terrain verdoyant. Tout au long de son travail, il porte sur son dos un objet étrange, qui ressemble à un rocher informe criblé de trous. Cependant, lorsque la caméra se rapproche, il s’avère que les trous grouillent de petits insectes : des termites. L’homme continue cependant de porter le nid comme s’il s’agissait d’un objet précieux. Vendredi 23.08, 14:45, Salle Scam.
Samedi 24 août 2019 :
Le Dernier Voyage de Madame Phung (Chuyen di cuoi cùng cùa chi Phung) de NGUYEN THI THAM, 2014, 87’, vostf. Où commence le théâtre, où finit la vie ? L’attachante Madame Phung, la cheffe de troupe, et sa trentaine de chanteurs et magiciens sillonnent le Vietnam, suscitant fascination et hostilité auprès des locaux. Au gré d’entretiens informels, les différents portraits questionnent l’identité sexuelle et la norme sociale, dans une société où les travestis et les homosexuels ne peuvent s’intégrer officiellement. Jeudi 22.08, 21:15, Salle Joncas – Samedi 24.08, 21:15, Salle Moulinage.
Neon Sarcophagus de CAO VIET HOAI SON, 2018, 15’, vostf. Dans le village lointain de Hai Hau, au Vietnam, un groupe de chrétiens construit un vaisseau spatial pour rejoindre la lune. Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam.
The Lotus on the Blue Boots (Bong sen tren doi ung xanh) de DOAN NGUYEN HANH, 2018, 8’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. « Rien dans l’étang n’est plus beau que le lotus, proche de la boue sans en avoir l’odeur. » (Poème traditionnel vietnamien). Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam.
Another City (Thanh pho khac) de PHAM NGOC LAN, 2016, 25’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. Quand le paysage urbain façonne les relations humaines : une femme âgée, une mariée et un groupe de jeunes cherchent la proximité dans l’anonymat de la grande ville. Une femme trempée par la pluie enlève sa perruque et regarde par la fenêtre ; un jeune homme éclate en sanglots dans une salle de karaoké au papier peint orné de paysages tropicaux ; une jeune femme tente d’ôter une tache de la robe de mariée qu’elle porte. Chaque situation est harmonieusement liée aux autres par un refrain asiatique bien connu… Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam.
Another Place Across the River de TRUONG CONG TUNG, 2013-2014, 10’, sans dialogues. Sur un bateau échoué et dépouillé au bord du Mekong, une fanfare funéraire joue des airs aléatoires sans raison apparente. Un homme se met la tête dans un trou qu’il vient de creuser. Un arbre mourant, une petite flaque d’eau, un morceau de fer rouillé, un drapeau déchiré en lambeaux, une flamme vacillante alimentent de vagues fantasmes sur ce qui se trouve de l’autre côté de la rivière. Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam.
Blessed Land (Mot khu dat tot) de PHAM NGOC LAN, 2019, 19’, vo. Sous-titres anglais, trad. simultanée. Une femme d’âge mûr se rend avec son fils sur la tombe de son défunt mari, située dans un ancien village de pêcheurs où elle n’est pas revenue depuis des décennies. Dans le cimetière, sur les dunes de sable, ils errent longtemps sans trouver la pierre tombale. La mémoire de la femme est-elle défaillante ou la tombe a-t-elle été dissimulée quelque part sous l’herbe verte des nouveaux terrains de golf ? Il est vrai que, pour les nouveaux riches, une terre où les vivants peuvent jouer vaut mieux qu’une terre où les morts peuvent reposer. Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam
Ma philosophie à moi (Triet ly tinh yeu buoi sang) de PHAM THI HAO, 2008, 11’, vostf. La vie nocturne de Hanoï devient un refuge pour le cœur d’une jeune fille prise dans la tourmente des sentiments et des questions intimes après sa première relation amoureuse. Samedi 24.08, 10:15, Salle Scam.
Pour plus d’informations :
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